Nomination du Premier ministre: le «moment Bayrou» est-il enfin venu?

Qui va inaugurer le second quinquennat d’Emmanuel Macron à l’Hôtel Matignon? Un homme? Une femme? De droite? De gauche? Du centre? D’ailleurs? Un ou une politique? Un ou une techno? Réélu le 24 avril avec plus de 18,7 millions de voix, soit 58,55% des suffrages exprimés, face à la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen (13,3 millions de voix, soit 41,45% des suffrages exprimés), Emmanuel Macron sera réinvesti dans ses fonctions samedi 7 mai.

 

Il choisira alors un successeur ou une successeure à Jean Castex qui avait pris la suite d’Édouard Philippe au poste de Premier ministre en juillet 2020. Le plus grand secret (comme d’habitude) entoure cette nomination, et chacun y va de sa spéculation. Alors, allons-y aussi, en tentant de concilier les contraintes politiques qui s’imposent au chef de l’État et les traits de caractère que lui-même a déterminés au terme du second tour de la présidentielle pour la personne qui occupera les fonctions.

 

Après avoir choisi deux chefs de gouvernement successifs issus de la droite parlementaire et qui avaient rompu avec leur famille d’origine, Macron va-t-il tourner son regard de l’autre côté de l’échiquier politique?

 

En bonne logique, la réponse devrait être positive, et pour plusieurs raisons. La première est le résultat obtenu par Valérie Pécresse, la candidate du parti Les Républicains (LR) à la présidentielle: 1,7 million de voix et 4,78% des suffrages exprimés. C’est-à-dire un score catastrophique qui met la droite dans les cordes et laisse sa formation politique déchirée, faute d’avoir tracé une ligne politique claire. En prime, nombre d’électeurs de droite ont déjà rejoint le camp macroniste.

 

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