Pourtant, tout avait bien commencé. Dès la 9e minute, Jordi Alba faisait trembler les filets et redonnait espoir à un stade en feu. Miami semblait enfin lancé dans sa remontée après la défaite 2-0 du match aller. Mais au retour des vestiaires, la dynamique a basculé. En l’espace de deux minutes, Vancouver asséna deux coups de massue : Brian White à la 51e, suivi immédiatement de Vite à la 53e. Le troisième but inscrit par Berhalter à la 71e enterrait définitivement les espoirs floridiens.

L’addition est lourde, mais elle reflète fidèlement le rapport de force entre les deux équipes sur l’ensemble de la double confrontation. Vancouver a été supérieur dans l’intensité, l’organisation et la lucidité offensive. À l’inverse, Inter Miami a montré ses limites : une dépendance criante à ses stars, un manque de profondeur et une fragilité mentale inquiétante.

Lionel Messi, souvent inspiré cette saison, n’a jamais trouvé la faille. Jordi Alba, malgré son but, a été submergé défensivement. Et le milieu, pourtant expérimenté avec Busquets et compagnie, a cédé sous la pression canadienne.

C’est une désillusion majeure pour le club de David Beckham, qui voyait déjà cette campagne continentale comme le début d’une nouvelle ère. Qualifié pour la première fois en demi-finale, Inter Miami avait nourri l’ambition d’un sacre historique. Mais le rêve s’est effondré. Comme Cristiano Ronaldo, éliminé lui aussi dans une demi-finale en Arabie Saoudite, Messi voit son objectif s’éloigner, cette fois en terres nord-américaines.

Il faudra désormais se recentrer sur la MLS. Le club dispose encore de ressources et d’un effectif capable de viser le titre domestique. Mais cette élimination laissera des traces.

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