Une caravane de plus d’un millier de migrants d’Amérique latine a quitté le sud du Mexique pour le nord et la frontière des États-Unis dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 janvier, malgré la guerre totale à l’immigration irrégulière déclarée par Donald Trump.
Certains d’entre eux disent garder « l’espoir » de pouvoir entrer aux États-Unis, même après la suspension par Donald Trump d’une application qui permettait d’obtenir l’asile depuis le Mexique.
« Nous avons décidé d’aller vers la frontière et qu’ils nous donneront une réponse. Nous gardons l’espoir d’entrer aux États-Unis », a dit Aníbal Jose Arvelo, Vénézuélien de 37 ans.
Des centaines de clandestins expulsés
Omar Ávila, un Vénézuélien de 25 ans, vivait à Tapachula, une ville située à la frontière avec le Guatemala dans l’État mexicain du Chiapas. Mais il a décidé d’en partir, car « il n’y a pas de travail ».
Il espère rejoindre sa femme, qui est partie avant lui vers les États-Unis avec leurs deux enfants. Mais elle n’est arrivée à Chicago qu’avec leur fils, leur fille ayant été emportée par le courant d’une rivière dans la jungle à la frontière entre la Colombie et le Panama.
Gerardo Yépez, un autre Vénézuélien de 37 ans, veut lui tenter sa chance dans la ville de Mexico, et n’exclut pas de voir « comment rentrer » dans son pays.
Comme annoncé par Donald Trump pendant sa campagne, les États-Unis ont commencé à expulser cette semaine des centaines de migrants clandestins, renvoyés à bord d’avions militaires, la Maison Blanche se targuant d’avoir lancé « la plus grande opération d’expulsions de masse de l’Histoire ».
Article original publié sur BFMTV.com
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