Lors de sa rencontre mensuelle avec la presse nationale, samedi 5 octobre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a tourné définitivement la page de l’adhésion de son pays au groupe économique des Brics qui rassemble la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.
En août 2023, l’intégration de l’Algérie aux Brics était presque acquise, mais à la surprise de tout le monde, son dossier a été retiré à la dernière minute. Plusieurs pays ont été intégrés comme l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis… On a reproché à l’Algérie de ne pas avoir une économie assez diversifiée et de trop dépendre de l’hydrocarbure. Alger évoquait d’autres raisons liées à ses positions politiques sur des questions de la région. Aujourd’hui, cette question d’adhésion aux Brics n’est plus une priorité.
Après l’avoir longtemps désiré, cette adhésion ne préoccupe plus l’Algérie. Le chef de l’État affirme qu’il s’agit d’abord d’une question de fierté. « L’Algérie ne souhaite pas intégrer un groupe où elle n’est pas désirée, a déclaré le président Tebboune. Nous voulions adhérer pour des raisons bien définies, mais quand nous avons vu la tournure que prenait cette organisation, notre volonté a changé. » Il existe, selon Tebboune, des raisons qui ne sont pas claires concernant le refus de l’adhésion de l’Algérie aux Brics, lors de la dernière réunion du groupe en Afrique du Sud, souligne notre correspondant à Alger, Fayçal Metaoui.
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