Flick a perdu en s’accrochant à sa ligne haute inflexible, là où Inzaghi a offert une masterclass de densité au milieu et de transitions rapides. Victoire méritée des Nerazzurri.
Actualité/Sports/Foot–Ligue des Champions
Publié le 5/7/2025 à 6:10 am
Joseph Durandis journaliste de Caphaitiennews.com
Le football retiendra longtemps cette nuit milanaise. Dans une demi-finale retour d’une rare intensité, l’Inter a triomphé du FC Barcelone 4-3 après prolongation (7-6 cumulé), validant sa deuxième qualification en finale de Ligue des champions en trois ans. Mais au-delà du résultat, c’est une épopée que les Nerazzurri continuent d’écrire, portés par une invincibilité européenne à Giuseppe Meazza depuis trois saisons.
Le Barça de Flick, malgré un Raphinha héroïque (13e but en C1) et un Lamine Yamal monumental à seulement 17 ans, n’a pas réussi à faire tomber l’Inter dans sa cathédrale. Les Catalans ont mené 3-2 à la 87e minute, mais la vieille garde milanaise a tenu bon et frappé fort.
Acerbi, 37 ans, a égalisé à la 90+3e. Son but ne fut pas seulement crucial sur le plan sportif. Il symbolise aussi le parcours d’un homme revenu de loin. En 2013, Francesco Acerbi a vaincu un cancer des testicules après une rechute nécessitant une chimiothérapie. Ce retour au plus haut niveau, plus d’une décennie plus tard, et dans un moment aussi décisif, force le respect. Sa célébration, entre larmes et poing levé ✊, incarne l’esprit d’un club qui refuse de s’effondrer.
Davide Frattesi, entré en jeu malgré une douleur à l’abdomen, a scellé la qualification à la 99e minute, comme lors du quart de finale à Munich. Lucide et explosif ⚡, il s’est offert une place dans l’histoire de l’Inter.
Yann Sommer a livré un match immense . Concentré, autoritaire, il a multiplié les arrêts décisifs, notamment face à Yamal dans les derniers instants. Bastoni a une nouvelle fois confirmé son statut de meilleur défenseur central du moment. Dumfries a brillé dans son rôle de piston, infatigable et lucide sur chaque phase.
Simone Inzaghi a remporté le duel tactique . Là où Flick a persisté avec une ligne défensive haute, Inzaghi a verrouillé le milieu et déclenché des transitions éclairs d’une efficacité clinique. Son Inter a joué juste, compact, intense, avec un sang-froid digne des plus grandes équipes européennes.
Ronald Araujo, entré en cours de jeu, a eu du mal à contenir les attaquants interistes. Depuis son retour de blessure, il n’est plus que l’ombre du défenseur qu’il incarnait lors des grandes campagnes passées.
Le Barça a montré de belles choses sur le plan offensif mais a manqué de rigueur défensive et de gestion dans les moments clés. Pedri, Raphinha et Yamal ont illuminé le jeu, mais le réalisme, la discipline et la maturité ont penché du côté italien.
L’Inter retrouvera Arsenal ou le PSG à Munich. Porté par une cohésion retrouvée, une défense infranchissable et un collectif affûté, le club lombard avance à nouveau sur l’Europe avec la puissance d’un géant éveillé.
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