Le Montjuïc a vibré au rythme d’un chef-d’œuvre européen : un 3-3 spectaculaire entre le FC Barcelone et l’Inter Milan, qui laisse toutes les cartes sur la table avant un retour décisif à San Siro. Une demi-finale aller marquée par la fureur offensive, des rebondissements à couper le souffle, et surtout, l’éclosion confirmée d’un talent générationnel : Lamine Yamal.

À seulement 17 ans, le prodige catalan a inscrit un but d’anthologie pour relancer les siens, devenant le plus jeune buteur de l’histoire des demi-finales de Ligue des champions. Dans un Barça malmené, il a incarné la révolte. Vitesse, technique, maturité : chaque prise de balle était une menace. Chaque accélération, une promesse.

Mais malgré ce souffle juvénile, Barcelone a souffert. Mené 0-2 en moins de 25 minutes après des éclairs signés Thuram et Dumfries, le club blaugrana a su recoller grâce à Yamal, puis à Ferran, servi sur un plateau par Raphinha. Le même Raphinha, encore lui, qui en seconde période provoque le but contre son camp de Sommer. Mais la défense cède une fois encore, sur un nouveau coup de tête de Dumfries, révélateur d’une fébrilité persistante.

Mardi prochain, au San Siro, un tout autre combat attend les hommes de Hansi Flick. Gagner ou rentrer. Survivre ou sombrer. Le rêve d’un quadruplé historique – ou, à défaut, d’un triplé Liga-Copa-C1 – repose désormais sur une demi-finale retour qui s’annonce volcanique. Là où chaque duel pèsera, où chaque erreur pourrait coûter Wembley.

Pour espérer prolonger cette promesse de grandeur, le Barça devra s’appuyer sur l’éclat de ses stars, l’intelligence de son entraîneur, mais surtout sur la magie brute d’un adolescent en feu. Yamal n’attend pas l’avenir. Il veut écrire l’histoire, maintenant.

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