Le football se met à l’heure africaine. Comme tous les deux ans, la CAN reprend ses droits en hiver pour un mois de compétition entre ce samedi 13 janvier, et le 11 février prochain, jour de finale. Parmi les 24 équipes qualifiées, on retrouve des joueurs bien connus du grand public comme Victor Isimhen (Nigéria), Riyad Mahrez (Algérie), ou encore Hakim Ziyech (Maroc).
Mais aussi des entraîneurs de renom, qui ont des salaires pouvant largement varier en fonction du pays pour lequel ils officient. Parmi les dix plus gros salaires de cette édition, on retrouve en bas du classement le sélectionneur de la Tunisie, Jalel Kadri, avec un salaire mensuel de 11 000 €.
Devant lui à la 9e place, Rigobert Song, entraîneur du Cameroun, touche près de trois fois plus que son homologue tunisien avec 29 000 € par mois. Des écarts importants qui se confirment lorsque l’on remonte le classement. Chris Hughton, l’Irlandais aux commandes de l’équipe ghanéenne, et Aliou Cissé, dernier vainqueur de la CAN avec le Sénégal, perçoivent 17 000 € de plus que le précédent avec 46 000 € mensuels.
À la 6e place on retrouve l’entraîneur de l’Afrique du Sud, Hugo Broos, qui touche 50 000 €. C’est 10 000 € de moins que le Marocain Walid Regragui. Au pied de ce podium, le Portugais José Peseiro qui s’occupe du Nigeria depuis la saison dernière, avec 70 000 € par mois.
Des salaires qui prennent une autre dimension concernant les trois premiers. Jean-Louis Gasset, ancien entraîneur de Saint-Etienne et des Girondins de Bordeaux, est rémunéré à hauteur de 108 000 € par la fédération ivoirienne. C’est prêt du double pour Rui Vitoria, le sélectionneur égyptien, qui dispose d’un salaire de 200 000 € par mois, et l’Algérien Djamel Belmadi, qui domine ce classement avec un salaire de 208 000 € mensuel.