Mathématiquement déjà qualifiée avant même le coup d’envoi, l’Argentine a ajouté la cerise sur le gâteau en humiliant le Brésil 4-1 au Monumental, dans ce qui restera comme l’une des démonstrations de force les plus marquantes de ces éliminatoires sud-américaines. ⚡ Dans une ambiance incandescente, les hommes de Scaloni ont pris les devants dès la 4ᵉ minute grâce à Julián Álvarez ⚽, illustrant d’emblée une domination technique et mentale sans appel. Le Brésil, dépassé, n’a jamais su relever la tête.

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Publié  le  3/25/2025 à 11:00 pm

Joseph Durandis journaliste   de caphaitiennews.com

Le match a été le miroir parfait d’une identité de jeu claire contre une autre qui tâtonne. Fidèle à l’héritage de César Luis Menotti, l’Argentine a imposé un football collectif, offensif, libre, et surtout lisible. Le Menottismo, loin de toute frilosité tactique, valorise le mouvement, la possession créative et l’initiative. Une philosophie que l’équipe de Scaloni a incarnée avec brio face à une Seleção incapable de réagir. Enzo Fernández a doublé la mise à la 12ᵉ minute ⚽, tandis que Mac Allister (37ᵉ) ⚽ et Simeone (71ᵉ) ⚽ ont parachevé le travail. Le seul sursaut brésilien est venu d’un but opportuniste de Cunha à la 26ᵉ minute ⚽, consécutif à une erreur individuelle.

Le constat est sévère pour Dorival Júnior, dont les choix tactiques interrogent. Le Brésil est apparu désorganisé, sans plan clair. Le jeune Murillo, lancé dans le grand bain, a montré ses limites, et Vinícius Júnior, censé être le fer de lance offensif, a une nouvelle fois déçu sous le maillot national. Transparent, à des années-lumière de ses performances madrilènes, il symbolise une équipe coupée de ses automatismes. Même Raphinha n’a pu joindre ses actions à ses paroles d’avant-match, échouant à concrétiser malgré un coup franc sur le poteau. ❌

L’Argentine, elle, a déroulé. Le milieu à quatre (Paredes, Fernández, Mac Allister, De Paul) a dominé les débats avec maîtrise, volume de jeu et discipline tactique. Compact en phase défensive, redoutable en transition, il a étouffé toute tentative brésilienne. Devant, Julián Álvarez et Thiago Almada ont multiplié les courses intelligentes et les combinaisons percutantes, mettant à mal une défense dépassée. Privée de ses deux leaders offensifs, Messi et Lautaro, l’Argentine a démontré que sa richesse collective suffisait à dominer un Brésil déboussolé. 🔥

Après 14 journées, l’Argentine survole les qualifications avec 31 points (+18). 📊 Le Brésil, lui, stagne à une inquiétante 4e place avec 21 points, à égalité avec l’Uruguay et le Paraguay. Le danger est réel : la 7e place, synonyme de barrage intercontinental, n’est qu’à portée d’un faux pas. À quatre journées de la fin, le temps presse pour Dorival. Son équipe ne montre ni progrès, ni caractère. ⏳

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